MONTCHEVRIER: un charmant petit village en Marche-Berrichonne

MONTCHEVRIER: un charmant petit village en Marche-Berrichonne

Session ordinaire du neuf novembre 1873

Extrait du registre des délibérations de la commune de Montchevrier.

 

L'an mil huit cent soixante treize, le neuf novembre.

 

Le conseil municipal de la commune de Montchevrier réuni en session ordinaire de novembre sous la convocation et la présidence de M. le Maire.

Présents M.M. Doucet, Lavenue, Guilbaud, Denis, Péricat, Louis, Nouhant, Chaumette et Maingaud adjoint.

 

M. le maire dit que le local de l'instituteur qui est très insuffisant pour les deux écoles, est une maison de location, qu'on paie fort cher (300L) dont le propriétaire vient de mourir, ce qui expose la commune à manquer de locale dans un temps plus ou moins rapproché, qu'il est de toute nécessité d'en faire construire un, mais qu'il manque un emplacement pour cette construction que celui qu'il avait en vue depuis longtemps situé au centre du bourg, vient d'être disponible par suite du décès du sieur Bichat, mais que ses héritiers se sont montrer tellement exigeants sur la valeur de cette immeuble, qu'il n'a pas cru pouvoir en faire l'acquisition, en conséquence il propose de prendre l'emplacement destiné au nouveau cimetière, d'une contenance de trente et un ares vingt cinq centiares et à cinquante mètres à peine du bourg, pour y construire une maison d'école et d'acquérir un autre terrain d'une contenance de trente quatre ares pour le cimetière à cent mètres plus loin, au lieu dit la brande du rocher appartenant à Madame veuve Guilbaud née Benoit-Labazinière qui consent à le vendre à la commune moyennant la somme de sept cent francs.

 

Après en avoir mûrement délibéré;

 

Le conseil; attendu que la commune paie fort cher le local de l'instituteur, qui d'un moment à l'autre peut lui faire défaut et que dès lors il y a toute nécessité d'en faire construire une.

  

Adopté la proposition de M. le maire de faire cette construction sur l'emplacement destiné au nouveau cimetière et l'autorise à traiter avec la dame veuve Guilbaud pour l'acquisition d'un autre terrain pour le cimetière à faire pour la somme de sept cent francs demandée par cette propriétaire.

Et ont les membres présents sachant écrire, signés au registre.

  

Pour copie conforme.

Le maire

  

Sources: Archives Départementales de l'Indre - 2O/126/9

 



05/08/2014

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