Les enterrements contemporains
On m'a souvent raconté qu'à cette époque et jusqu'à la retraite d'Henri, c'était les Bret qui se chargeaient, en tant que menuisiers-charpentiers de la fabrication des cercueils, des mises en bière et du transport des corps qu'ils laissaient, systématiquement à la porte de l'église dans laquelle ils n'entraient pas pour motifs anticléricaux..
Une équipe de " bien pensants" se chargeaient du corps pour l'intérieur de Saint Martial.
Les Bret attendaient la fin du service religieux et reprenaient en charge le défunt ou la défunte pour l'ultime voyage au cimetière tout en haut du bourg.
Bien entendu tout cela se passait en compagnie de Monsieur le curé et de ses enfants de chœur.
Inutile de dire que tout les hommes, à la sortie du cimetière en descendant la côte buvaient de bons coups et plusieurs fois (y compris le curé, sans ses décors, mais en soutane noire). (1)
Sources:
(1) Mémoires des hommes: Mr André Nicaud (né en 1926) que je remercie pour son témoignage et sa gentillesse.
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