Le cimetière sous l'ancien régime
La pensée chrétienne a toujours associé les défunts à la célébration des solennités religieuses. Aussi le désir d'un grand nombre était de reposer le plus près du sanctuaire. Ce vœu était réalisé, au moins, pour les plus privilégiés.
A Montchevrier, les prêtres reposent dans l’église.
Le Curé Girardin (19/05/1716) inhumé dans le sanctuaire de l’ Église paroissiale, contre la muraille du coté de la porte de la sacristie.
Le curé François Cillet: (24/01/1742) a été enterré dans le chœur de l’église.
Les membres de la famille seigneuriale, De Maussabré, Delouche, ont leur sépulture dans l’église.
La Chapelle de Saint-Joseph servait de sépulture à la famille de Bois-Bertrand et de La Roche-Aymon.
Les Dargier du Breuil-Platet, possédaient la chapelle de la Sainte-Vierge.
D'autres familles ont obtenu, pour leurs défunts, la faveur d'être inhumés dans l'église, en raison, sans doute, non seulement de leur notoriété, mais de services rendus à la paroisse.
La série G des archives départementales de l'Indre donne de nombreuses informations sur les liens entre la cure et les familles seigneuriales.
Citons à titre d'exemple deux testaments:
Le testament de Martine de La Roche-Aymont
Le testament de Marie Delouche
Notons également l'interdiction du cimetière de Montchevrier en 1738. (cause inconnue ; les registres paroissiaux ne le précisent pas). Les enterrements s'effectuaient dans les communes circonvoisines (Aigurande, Cluis dessus, La-Buxerette) ou dans l'église.
Sources:
(1) Almanach paroissial de Montchevrier 1913
(2) d'après les registres paroissiaux de Montchevrier
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